31 mai 2009

LA RÉVOLUTION BIOLOGIQUE MACROBIOTIQUE

MANIFESTE POUR UN NOUVEAU MONDE

La macrobiotique est un art de vivre libre, d’après les lois de l’ordre universel.

Libre de vivre en santé
Libre de mourir à l’heure choisie
Libre de vivre dans un monde de Paix.

Vivre libre, n’est pas une véritable liberté, si vous êtes handicapé, si vous êtes arriéré mental, si vous êtes gravement malade, si vous avez faim, si vous êtes obèse, si vous êtes en prison, si vous êtes chômeur, si vous êtes SDF. Si vous ne savez pas pourquoi !!!

Libre de mourir oui, mais pas à 20 ans, pas condamné à mort par la justice ou la médecine, pas de faim, pas sur les champs de bataille, pas déchiqueté pour la liberté, pas en criant pourquoi !!!

Vous pensez que ces drames humains sont une fatalité, une punition, une damnation, peut-être même méritée, pour avoir péché. Et puis, de toute façon il n’y a pas le choix, il faut bien en passer par là, c’est mon karma, si Dieu le veut.

Non, non et non… ce n’est pas si Dieu le veut, mais seulement si toi tu le veux, si nous nous le voulons. Pour tous ceux qui refusent l’inexorable, il existe un moyen, une méthode, une philosophie ou une doctrine, peu importe le nom qu’on lui donne, en tout cas c’est une technique réaliste et efficace, nous la nommons macrobiotique, et c’est un art de vivre qui améliore la condition humaine et procure la véritable liberté par la connaissance des principales lois Universelles.

Un art de vivre qui existe depuis des millénaires, un art de vivre tellement efficace qu’il a de tout temps été confisqué par les élites et le pouvoir pour leur propre usage.

Afin d’en conserver l’exclusivité, chaque époque en a rendu l’utilisation plus obscure, astrologie, numérologie, alchimie et traductions successives ont finalement détourné la véritable finalité de la macrobiotique qui était de donner les moyens à chaque individu, d’être responsable de sa santé et de sa longévité.

Dangereuses pour les États, subversives pour les églises, la macrobiotique et les recettes de longue vie ont été attaquées, dénigrées, ridiculisées, pendant des siècles. Obligée de se réfugier dans l’hermétisme, la macrobiotique survécut, mais dénaturée, dans quelques écoles ésotériques occidentales.

Au 20ème siècle elle avait totalement disparu, remplacée par la diététique moderne, des préparations pharmaceutiques de plus en plus “ efficaces “ et les vaccinations obligatoires.

Dans les années 1929-1935, un Japonais Georges Ohsawa confronté aux limites de la médecine moderne dans son pays, vient en France, à Paris, s’inscrit à la Sorbonne, fréquente l’institut Pasteur et la Bibliothèque Nationale, c’est là qu’il va redécouvrir les vertus de la diète macrobiotique probablement dans d’anciens livres consacrés à cette spécialité. (« L’Art de prolonger la vie ou la Macrobiotique » - Hufeland-1796.)

Après de nombreux voyages et de multiples aventures, il revient en France en 1957 pour présenter une nouvelle macrobiotique totalement renouvelée et revivifiée par la tradition Japonaise ( voir le régime d’Okinawa) le Principe Unique d’Extrême Orient de la dialectique taoïste.(yin - yang)

Le succès est immédiat en quelques années des milliers d’adeptes se convertissent aux secrets de la cuisine macrobiotique. Un livre " Le Zen Macrobiotique " se vend à plusieurs millions d’exemplaires. Désormais chaque ville a un ou plusieurs restaurants macrobiotiques, des centres d’enseignements se créent dans tous les pays d’Europe. De nombreux malades retrouvent la santé et d'autres, encore plus nombreux, donnent un nouveau sens à leur vie en la changeant.

Après des siècles dans l’ombre, en deux décennies cet art de vivre selon l’ordre de l’univers s’épanouit sur presque toute la planète, on se prend à croire qu’il pourrait être la prémisse d’un nouvel âge d’or pour l’humanité.

Mais attention les forces rétrogrades veillent, les gardiens de l’ordre ont changé, se fut l’ordre clérical dans les siècles passés, puis les états et leurs forces de l’ordre, et maintenant c’est l’ordre des médecins et ses vassaux, ou peut-être le contraire, les multinationales pharmaceutiques. Ah oui ! J’allais oublier ceux qui agissent dans l’ombre, les lobbies du profit pseudo scientifiques de l’agro-alimentaire.

À part de courtes périodes d’expansion, au 3e siècle, à la Renaissance et au 20e. siècle avec G. Ohsawa, la macrobiotique et toutes les disciplines adjacentes prônant des règles naturelles de santé, de rajeunissement et de longévité ont toujours été combattues par les pouvoirs en place.

Mais pourquoi la macrobiotique fait-elle si peur aux gouvernants, qu’a-t-elle de si subversif, qu’enseigne-t-elle de si dangereux pour être surveillée, condamnée, voire interdite. Même si à notre époque libérale les méthodes ont changé et que l’on ne brûle plus, on dénigre, on ridiculise et on condamne encore et toujours.

De tout temps les règles macrobiotiques ont été le reflet des grandes lois de l’ordre universel. Respecter ces lois dans la vie de tous les jours pour vivre plus longtemps et en bonne santé est l’unique credo de l’art de vivre macrobiotique.

Citons les 7 principales règles de la nouvelle macrobiotique.

1.
Apprendre à reconnaître le jeu permanent des deux forces antagonistes et complémentaires yin et yang. Les utiliser comme guide pour comprendre le jeu de la vie dans la nature, dans notre corps, dans nos comportements et dans tous les phénomènes qui nous entourent.
(Inutile d’aller plus loin tant que vous n’avez pas assimilé aux moins les bases de l’yin-yiologie, la science de la dialectique universelle.)

2.
Dans le but de respecter les polarités harmonieuses de la nature, il est conseillé de ne pas utiliser de produits alimentaires contenant des additifs chimiques, et de donner la priorité aux aliments issus d’une agriculture biologique, artisanale et régionale.

3.
Consommez des fruits et légumes provenant de la même zone climatique où vous vivez, en respectant la saison biologique naturelle de végétation, correspondant à chaque végétal. Introduire régulièrement dans son alimentation des légumes sauvages locaux.

4.
La consommation de produits animaux devrait répondre à trois critères :
a) Manger les espèces qui ne fuient pas.
b) Manger les espèces biologiquement les plus éloignées de nous.
c) Ne pas manger de sous-produits animaux provenant d’un vol ou d’un détournement abusif. (lait - miel )

Bannissez totalement les produits laitiers : Ces produits ne sont pas conçus pour la consommation humaine et de plus ils ont des taux élevés d’herbicides, antibiotiques et hormones. Sur le plan psychique, les produits laitiers nous maintiennent à un niveau infantile. (Le lait est pour le petit veau, et le miel permet aux abeilles de se nourrir durant l’hiver).

5.
Composition de l’assiette macrobiotique standard de base pour un adulte actif :

Potage : ….……...………… 5 %
Céréales : ………………….... 40 %
Légumineuses :……………..... 10 %
Légumes :…………………... 25 %
Algues : …………………… 5 %
Protéines : …....………….. 15 %

6.
" Non credo " ne pas croire mais comprendre pour arriver à une conviction par sa propre réflexion. Croyance, foi et superstition sont en réalité synonyme d’ignorance.

7.
“ Vivere parvo “ savoir se contenter de l’essentiel sans gaspiller les dons de la vie. Être reconnaissant pour tous ce que l’on a reçu.


Comme vous pouvez le constater, ces règles qui ne sont d’ailleurs que des recommandations, relèvent du bon sens avant tout et seraient parfaitement inoffensives pour les États, si elles ne s’inscrivaient pas dans une société où la surconsommation et le profit à tout prix… sont les principaux piliers de l’économie et l’économie l’unique baromètre (PNB) des gouvernements en places. Les lobbys de l'agro-alimentaire (viande industrielle – produits laitiers – céréaliers et meuniers, etc.) associés aux grands groupes chimiques veillent à ce que personne ne vienne mettre un frein à leur expansion. Désinformation, corruption, manipulation scientifique, tout est bon pour discréditer les mouvements naturistes macrobiotiques et végétariens mondiaux.

Dans un temps proche, une ou deux générations au maximum, si les conditions de dégradation de la planète continuent à ce rythme là. L’art de vivre macrobiotique sera peut-être la seule issue possible pour les survivants d’une humanité laminée par les cataclysmes naturels, la faim, la soif, et la pollution des 4 éléments indispensables à la vie : la terre-l’eau-l’air et les aliments. Toutes ces réjouissances allant de pair avec une forte régression de nos systèmes immunitaires entraîneront immanquablement la dégénérescence et la disparition de l’espèce humaine.

Alors un conseil, pendant qu’il en est encore temps, sautez en toute liberté dans ce bateau de sauvetage qu’on nomme « macrobiotique ». Préparez-vous à affronter de longues périodes de disette, renforcez vos systèmes immunitaires, apprenez la survie dans le “ vivere pavro” et le respect des véritables lois de l’ordre universel par le « Non Credo ».

Déjà des milliers de pionniers de par le monde, tentent l’aventure de « cet Art de vivre », rejoignez-les, un monde nouveau se prépare, un monde en santé et en paix, vous pouvez y participer ici et maintenant.

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Sur quel principe scientifique repose la macrobiotique ?
La macrobiotique est l’application pratique d’un principe unique métaphysique : la dialectique universelle, soit l’interaction dynamique de la force yin et de la force yang, où la face et le dos de toutes choses sont interchangeables, liée pour toujours par leur attraction réciproque, comme le jour et la nuit.



La macrobiotique est une religion ?
La macrobiotique est une voie spirituelle biologique ( un Do ) vers une plus grande conscience.



La macrobiotique est une secte ?
Non au contraire, elle est strictement individuelle et librement consentie.



La macrobiotique est une croyance ?

Non, c’est une connaissance, croire est une superstition.



La macrobiotique est dangereuse pour la santé ?

La théorie sans la pratique est inutile, la pratique sans la théorie peut être dangereuse, mais moins que les maladies iatrogéniques induites par la médecine symptomatique scientifique.

La macrobiotique est-elle une utopie idéaliste ?

Oui mais réaliste, réalisable et démontrée.


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Quelle est la définition de la santé selon la macrobiotique ?

• Ne jamais être fatigué :
• Avoir une capacité d’adaptation telle que l’on peut répondre instantanément à toute circonstance imprévue, les aborder avec un esprit positif, comme une aventure proposée par la vie, les résoudre quelle que soit la difficulté.

• Avoir bon appétit :
• Au propre et au figuré. Pour la nourriture, la connaissance, l’activité, les expériences, le sexe. L’appétit est la santé. Un besoin insatiable de santé, de liberté, de bonheur et d’amour pour soi et pour les autres sont les signes d’une santé irréprochable. Adaptation et souplesse en sont les signes les plus révélateurs

• Être toujours joyeux et de bonne humeur :
• Être actif, rapide, ordré :
• Mener une vie active et fertile. Accepter les défis de l’existence, sans les provoquer. Vivacité et spontanéité sont l’expression de la liberté.

• Avoir une bonne mémoire :
• Elle est infaillible et se développe avec l’âge.

• Avoir le sens de la justice :
• qui n’est que l’autre nom de l’Ordre de l’Univers. Faire confiance à cette justice absolue. N’avoir jamais de doute. Réaliser tous ses rêves en s’amusant.

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Pour approfondir ces questions c'est ici :
http://www.lamacrobiotique.com/pages/livre.html

5 mai 2009

L'AUTRE VOIE

Une autre Voie est possible

Sachant à quel point la vie fragile est u
n miracle permanent, comment ne pas être interpellé par le peu de cas que les êtres humains accordent à la Vie et à leur vie en particulier .

En ce début de 3e. Millénaire des sommets sont atteints, après les kamikazes japonais au patriotisme exacerbé de la dernière guer
re mondiale, après les sectes entraînant des milliers d’adeptes dans des suicides collectifs, les attentats suicide de fanatiques politico-religieux marquent un certain progrès dans l’extrémisme du désespoir et dans l’efficacité des techniques de carnage.

Quelle que soit la méthode, la violence atteint partout son paroxysme. Il y a de plus en plus de monde pressé de quitter cette terre qui était destinée à l’origine à être un Éden et qui est devenue un enfer, notre enfer à tous.

Bravo l’homo sapiens sapiens, l’homme qui penses qu’il pense. Tu avais reçu une planète bleu vert au parfum de fleur, en quelques milliers d’années tu as réussi l’exploit de la transformer en une boule b
runâtre et puante. Tu avais reçu un corps parfait, harmonieux, solide. En quelques siècles ton corps est devenu malade, difforme, obèse et fragile.

Bravo l’homme tu avais reçu une âme lumineuse, respectant la vie, confiante dans la mort. Maintenant tu as peur et tu vas tout perdre ; ta planète, ton corps et ton âme.

Aussi loin que nous pouvons remonter dans la préhistoire et l’histoire, l’homme a tué, sacrifié, torturé, s’est fait tuer. De guerre en holocauste, de génocide en ethnocide en passant par l’extermination totale d’espèces
animales et végétales, la liste du vivant qui a disparu, détruit par la main de l’homme est interminable et s’allonge d’année en année.

La Vie sans cesse, à travers mille astuces, a renouvelé pendant des millénaires ce que les hommes s’acharnaient à détruire. Pour des raisons que nous allons essayer de comprendre, ce temps arrive à son terme et il semble que rien n’y personne ne puisse empêcher l’inéluctable de s’accomplir encore une fois : la disparition prématurée de la Vie sur terre. La Vie s’en remettra, mais l’Homm
e disparaîtra.

Mais pourquoi un tel désastre ?
Du fait de l’homme, les lois de l’évolution se sont inversées et aboutissent désormais à une régression massive exponentielle du vivant. Un nouveau système aboutissant à la destruction de la vie, d’une puissance sans précédent, est apparu, supporté et développé par des dirigeants possédant co
mme unique éthique le profit à tout prix.

En dehors de l’homme, tout le vivant sur terre, du moindre brin d’herbe au plus gros mammifère, tous connaissent exactement les règles du jeu de la vie. Seul l’homme ne connaît pas d’instinct ce qu’il doit manger pour conserver sa santé et sa vitalité, pas plus qu’il ne sait quel mode de vie optim
al adopter au cours de son existence pour atteindre l’harmonie du corps et de l’esprit, condition indispensable au bonheur et à une vie heureuse.

Pourquoi un destin si tragique pour l’homme ? Comment les hommes ont-ils pu perdre le contact avec l’ordre de la nature et oublier les règles fondamentales qui la gouvernent . Malgré ses avancées fulgurantes, la science reste désespérément matérialiste. Métaphysique et connaissance de l’être ont été abandonnées comme tout ce qui ne suscite pas un profit à court terme. Cependant, l’obscurantisme ontologique qui règne actuellement sur la terre et qui s’aggrave chaque jour n’est ni nouveau ni inéluctable, il reste l’autre Voie.

Il existe un principe philosophique, à disposition de chaque être humain vivant sur cette planète, des plus pauvres aux plus riches, quelle que soit sa race, ses croyances et son niveau social, qui permet de préserver la Vie dans ces multiples aspects, et de rétablir l’homme dans son intégrité corporelle, mentale et spirituelle, à tout âge et dans n’importe quelle circonstance, sans l’aide d'aucuns spécialiste professionnel. De tout temps cette démarche a été connue et reconnue, parfois tenue secrète, certains ayant voulu en conserver l’exclusivité, en raison justement de son extrême efficacité.

Cet Art de Vivre a traversé les âges, les civilisations, les continents jusqu’à nous, en s’adaptant et en se renouvelant constamment. L’application pratique de la dialectique universelle, le principe philosophique qui sous-tend cet art de vivre sont connus en Occident depuis des siècles sous le nom grec de « macro-biotique » ou la Grande Vie.

La version japonaise de cet art de vivre est nommée : I-Do – la Voie du Principe Unique – comme I-King est le grand-livre chinois du Principe Unique. La voie du principe Un, voilà la réponse à l’ignorance et à l’injustice d’une fatalité qui semble frapper indifféremment, distribuant au hasard échec ou réussite, maladie ou santé, malheur ou bonheur et finalement vie et mort.

Ne croyez pas à une imposture ou au miracle instantané, absolument pas, au contraire, ce procédé réclame un total engagement de soi et un long apprentissage, en quelque sorte il nécessite de réapprendre la Vie. Je sais, c’est beaucoup demander et cela ne parait pas être à la portée de tout le monde, mais au moins cette démarche a le mérite d’exister et d’offrir un choix réel à ceux qui n’acceptent plus leur condition d’asservissement déshumanisé dans une société ultra-technocratique.

Mais, diriez-vous, si un pareil enseignement existait, cela se saurait depuis longtemps, les foules du monde entier se précipiteraient avec enthousiasme pour en connaître la recette. Les gouvernements voteraient immédiatement les lois nécessaires au fonctionnement d’un tel système qui résout pour un coût minime toutes les grandes questions sur lesquelles butent depuis toujours les responsables politiques; nourriture, santé, liberté, justice et paix pour tous.

Eh bien, maintenant, depuis plus de cinquante ans, cette doctrine cohérente qui repose sur un principe métaphysique, appliqué dans tous les mondes anciens, s’est à nouveau développée en Occident dans une version moderne réactualisée, pratique et simple. C’est ce principe qui a permis aux hommes d'évoluer jusqu'à atteindre le pouvoir habituellement réservé aux dieux de l'antiquité, la capacité de créer et de détruire toute vie y compris la leur.

Ce principe intangible a permis aux hommes des peuples anciens de survivre dans des environnements extrêmes et de construire des civilisations qui rayonnèrent sur des continents entiers durant des millénaires.

Ce principe, présenté ici dans sa clarté originale, débarrassé des multiples enveloppes qui l’ont peu à peu recouvert durant des siècles de superstition, de dogmes religieux et d’obscurantisme ésotérique, est pour la première fois traduit dans un langage limpide, compréhensible pour tous. Défini par G.Ohsawa comme un « monisme polarisable », la DIALECTIQUE UNIVERSELLE explique la totalité des phénomènes induits par les deux forces issues du Tao, « l’ambivalence et l’alternance de toutes choses », c’est-à-dire la double polarité dynamique de l’Univers et de tout ce qu’il contient.

La « dialectique universelle » n’est pas une théorie métaphysique abstraite. De nombreuses personnes dans le monde, utilisent déjà à chaque instant, sans en connaître l’origine, une de ses fonctions pratiques les plus connues – le couple yin/yang.

La MTC (médecine traditionnelle chinoise) les acuponcteurs, et les cuisiniers japonais jonglent en permanence avec l’activité positive et négative désignée par yin et yang. Il existe même un art de vivre récent, connu en Occident sous le nom de macrobiotique qui repose entièrement sur ce principe qui règle l’équilibre énergétique dans les choix alimentaires et dans certaines thérapies de santé.

Yin et yang ne sont que l’infime partie visible d’un vaste ensemble philosophique qui a traversé les millénaires sous des noms et des formes les plus diverses. Il est difficile d’en suivre la trace sans en posséder la clé, et cette clé c’est la dialectique universelle que nous désignons actuellement sous le nom plus explicite de « yin-yiologie » yin et yo étant la désignation japonaise du yin-yang chinois.

Cette capacité à visionner la double apparence de toute chose, de pénétrer au plus profond des phénomènes pour en découvrir les rouages ultimes, n’est pas une démarche anodine pour celui qui l’entreprend. Elle demande des qualités et une sagesse qui ne s’acquièrent qu’au fil des années.

Mais quel est le lien avec la préservation de la Vie et la dialectique universelle issue du Principe Unique. L’application pratique de cette philosophie permet d’acquérir une compréhension de la relation entre des événements apparemment totalement étrangers et de développer par là même, une faculté d’adaptation à notre proche environnement c’est-à-dire à notre milieu vital. Avec le temps et l’expérience, cette connaissance peut s’étendre de plus en plus jusqu’à englober tout l’univers.

Avoir raison seul contre tous est une épreuve particulièrement périlleuse, que cela soit le fait d’un individu ou d’une minorité. Il est extrêmement troublant de percevoir les erreurs de jugement de ses contemporains, sans protester et sans se révolter. C’est pourquoi il est indispensable d’avoir acquis un certain degré de sagesse afin de se préserver des pièges de l’arrogance qui nous guette sans cesse si l’envie nous prend d’imposer d’une manière ou d’une autre la certitude de notre connaissance. — Vaincre sans combattre disait Lao-Tseu; là est la Voie.

Tout au long de notre vie, à chaque instant, chaque jour nous sommes confrontés à des choix, cela va de la simple interrogation courante, dont la réponse ne nécessite aucun effort de réflexion jusqu’au véritable dilemme obsessionnel qui ne suscite jamais de réponse satisfaisante. Ça, c’est pour les choix volontaires, mais il y a encore les choix non suscités ou imposés qui dans la plupart des cas aboutissent à des situations désagréables parfois douloureuses et inéluctables en apparence.

Ces choix peuvent se situer à différents degrés, du choix d’ordre personnel ou familial, aux choix politiques, économiques ou sociaux. À plusieurs niveaux, régionaux, nationaux ou planétaires, et selon leur importance, mettent en jeu des énergies considérables.

Tout choix demande en théorie obligatoirement une prise de décision, en réalité dans la pratique nous disposons de plusieurs options;

1) Remettre à plus tard, c’est-à-dire ne pas répondre ou pire ignorer la question.
2) Trouver un consensus, ni oui ni non.
3) Choisir; se déterminer pour l’un ou l’autre. C’est oui ou c’est non.

Oui – Non : le fleuron de la démocratie et l’essence même du dualisme. En apparence de nombreuses réponses sont toujours possibles, mais dans l’absolu au final, il n’y en a que deux : oui ou non.

Mais il y a un choix dangereux plus pernicieux que tous les autres que chaque être humain est amené à faire à chaque instant tous les jours depuis la nuit des temps, ce choix en apparence anodin, à l’origine de tous les drames de l’humanité sont tout simplement :

• Agréable – Désagréable
ou
• Facile – Difficile
ou
• Confort – Inconfort

Vous me direz que cela n’est pas un véritable choix, qui serait assez fou pour choisir quelque chose de : désagréable – contraignant – déplaisant – douloureux – fatiguant – pénible – insupportable – répugnant – écœurant, etc., etc. Personne bien entendu! Exactement, personne n’en veut depuis des milliers d’années, et depuis des milliers d’années l’homme a dirigé tous ses efforts, toute son énergie et toute son ingéniosité pour inventer des moyens, des stratégies, des techniques sophistiquées lui permettant de contourner ou de supprimer tout ce qui lui était désagréable, trop contraignant ou simplement déplaisant.

C’est comme ça que l’agriculture est née, chercher et cueillir des plantes ou des baies c’est trop long, traquer un animal pour le tuer, c’est pénible et dangereux. Beaucoup plus commode d’avoir tout cela à disposition autour de son habitation. Pour commencer défricher une portion plane de forêts, mettre une palissade autour, les plantes et les bêtes à l’intérieur et voilà le garde-manger est prêt, disponible à tout moment, quel progrès. 3000 ans plus tard, voyez le développement de l’agriculture, plus de forêts impénétrables, plus d’animaux sauvages gambadant, plus de poissons frétillant dans les rivières, plus de marais, plus de fleurs multicolores ni de papillons chatoyants.

Maintenant tout est à l’abri, les plantes sous serre, cochons, dindes et poulets serrés les uns contre les autres dans d’immenses hangars pestilentiels. Les vergers bien protégés des accidents climatiques et de la voracité des oiseaux sous des filets géants produisent des fruits impeccables aux couleurs chatoyantes bourrés de pesticides et insipides. Dehors des plaines à perte de vue, des champs uniformément verts, plus de poussière sur des chemins bétonnés rectilignes, tels des pistes d’envol pour tracteur futuriste. Quelle plénitude .

Partout des supermarchés géants aux étals regorgeant de produits en provenance de toute la planète, famine et sous-alimentation ont disparu remplacé par cancer et obésité. Quelle évolution .

Et le froid, à part les SDF qui sait encore ce que c’est que d’avoir froid, de dormir dans une chambre glacée ou carrément à la belle étoile. Thermostat sur 21 C ° pour tout le monde, ni plus ni moins, c’est la règle. De la cave au grenier en passant par le garage ça climatise, chauffe en période froide et refroidit en pays chaud. Merci rhume, grippe, angine et fièvre de nous protéger encore un peu des hordes de microbes, bactéries et virus déferlant. Mais non, pas du tout l’homme n’a toujours pas compris, il a sorti la grosse artillerie des antibiotiques (contre la vie) pour détruire pêle-mêle envahisseurs et défenseurs. Quel bonheur .

Parlons maintenant du déplacement. Le déplacement d’un bipède c’est fatigant, c’est lent, c’est dangereux et c’est cher. Sur le dos d’un cheval, c’est déjà plus rapide, sur celui d’un éléphant c’est lent, mais c’est sûr, et sur celui d’un chameau c’est confortable et économique. Durant des milliers d’années, ces animaux après avoir été domestiqués ont été l’unique moyen de déplacement et le principal outil de conquête des hommes. Aucun inconvénient que des avantages et en cas de nécessité on pouvait même les manger.

Au 19e siècle l’ère industrielle a mis un terme à la traction animale – véhicule automobile, chemin de fer, navire et aéroplane ont rempli l’espace, partout sur toute la terre le cheval-vapeur a remplacé le cheval sueur. Des 30 à l’heure nous sommes passés à l’ère supersonique 100 -200 — 500 et 1000 km/h. Le tour de la terre par les airs en 24 heures, la traversée des océans sur ou sous l’eau en quelques jours, Paris-Dakar à travers les déserts en 2 semaines et la traversée de Paris en 1 heure (la nuit).

Des continents entiers disponibles à l’expansion humaine, découverte du Nouveau Monde, conquête des terres du Sud par les conquistadores, de l’Ouest américain par les colons et colonisations de l’Afrique noire par les blancs d’Europe.

Le jardin terre accessible pour tous, les grandes famines vaincues, les épidémies éradiquées. Le tourisme enrichissant et les loisirs valorisants répandent une manne bienfaitrice dans les régions les plus reculées. Voilà, le meilleur des mondes est enfin là.!

La réalité est bien différente à peine 2 siècles après la première machine industrielle à vapeur de James Watt utilisant l’eau chaude comme carburant, c’est maintenant le combustible nucléaire qui sert de carburant à de redoutables machines de guerre, tapies au fond des mers, le feu atomique dans leurs flans prêtes à tout moment à éliminer toute forme de vie pour des millénaires.

Toutes les grandes découvertes de la science, appliquées industriellement sans le discernement de la pensée dialectique apportent immanquablement un jour ou l’autre leurs lots de désillusions et de drames. L’automobile prévue pour faciliter et accélérer les déplacements a débouché dans l’immobilisme des bouchons et dans l’impossibilité de s’arrêter à l’endroit voulu. Et qui ne mesurera jamais le prix payé en douleur et en désespoir suite à l’hécatombe de morts et de blessés sur les routes . Pour finir ce triste bilan, ajoutons encore les nombreux problèmes de pollution de l’eau, de l’air et les destructions de l’environnement dus au transport automobile et à l’industrie pétrolière qui lui est assujettie. Et pourtant au commencement un homme attrapa simplement un cheval sauvage.

Et voilà encore quelques exemples récents :
Vaccination – pasteurisation – stérilisation, ont fortement contribué à abaisser l’immunité naturelle de l’homme moderne. Même si dans un premier temps les avantages étaient incontestables, ces grandes découvertes de la science, merci Monsieur Pasteur, nous ont laissé croire à une prochaine maîtrise totale des grands maux de l’humanité souffrante. Les espoirs qui en sont résultés étaient tels, qu’ils nous ont enlevé tout sens critique, toute prudence, et nous ont préparés à accepter et même à demander toujours plus de facilité, de bien-être et de confort. La pilule anticonceptionnelle en est l’exemple le plus manifeste. À côté de l’immense soulagement qu’elle a apporté aux femmes, elle a également grandement favorisé l’explosion de la liberté sexuelle des années 1960/1980 et les débordements qui en ont résulté et qui ont abouti finalement au SIDA et à plus de liberté sexuelle du tout.

Les transfusions sanguines qui ont sauvé tant de vies humaines ont été à l’origine de nombreuses contaminations ayant finalement entraîné la mort.

Avec le temps, avantage et désavantage sont toujours d’égale valeur, en voilà encore la démonstration :
• La production agricole intensive dont l’unique préoccupation n’est plus de nourrir les populations, mais de faire du profit, s’accompagne de tout un cortège de conséquences mettant directement en danger l’environnement et la santé humaine, citons pour exemple la maladie de Kreusfeld-Jacob initialisée par la consommation de viande contaminée de bovins, atteints eux-mêmes de folie pour avoir consommé des produits carnés.
• L’élevage à grande échelle d’animaux de boucherie absorbant 60 % de la production céréalière permet de suralimenter 1/5 ème de la population mondiale, au détriment des 4/5ème restants qui sont eux sous-alimentés.
• Des bactéries habituellement inoffensives telles que, Listéria, Escherichia Coli, Salmonella, etc., sous la pression d’antibiotiques alimentaires largement distribués dans les usines à production intensive de viande insipide, deviennent chaque jour plus virulentes et dangereuses pour des consommateurs résignés.

Devant chaque choix, la réponse est toujours :

— Moins de fatigue, plus de loisirs, plus de plaisir, plus de profit —

Voilà le leitmotiv, non pas d’une publicité pour vacances sous les cocotiers, comme on pourrait le penser, mais de chaque individu, à chaque instant, des plus jeunes aux plus âgés partout, sur toute la terre.
Mais ou est donc passé la difficulté indispensable à l’évolution du vivant...?
Comme vous pouvez le comprendre, un des effets de l’ambivalence/alternance universelle que G.O exprima dans les lois de la logique universelle, par exemple :

La 2e loi –
« il y a toujours une face à un dos et un dos pour chaque face »

ou la 4e –

« plus grande la face, plus grand le dos »

Complétée par le 11e théorème
« avec le temps, tout se transforme en son contraire, yin devient yang et yang devient yin »


Ces lois démontrent que si l’homme a l’entière liberté de choisir tout au long de sa vie parmi la panoplie des plaisirs qui lui sont les plus agréables, il y a une règle intangible à laquelle il ne peut se soustraire à aucun prix et sous aucune condition; l’agréable ne peut jamais être dissocié du désagréable, tout au plus peut-il être retardé ou camouflé, mais tôt ou tard il resurgit plus fort, plus intransigeant, plus dangereux.

Lorsque ce choix est individuel, il n’y a pas de problème, à chacun sa liberté d’être malheureux, malade et désespéré, c’est quand ce choix devient collectif, au niveau d’une nation, d’un continent ou pire mondial comme c’est le cas actuellement (2004) et que des décisions consensuelles politico-économiques à court terme, entraînent des milliards d’êtres humains lobotomisés au PROSAC du confort et de la sécurité à une disparition tragique prématurée.

Depuis le temps que l’Homme utilise ses merveilleuses capacités à constamment vouloir améliorer son bien-être, il n’a recueilli en fin de compte que le mal-être, en cherchant depuis toujours plus de facilité il découvre chaque jour des difficultés de plus en plus insurmontables.

Sommes-nous devant un destin inéluctable, puisque c’est dans la nature humaine de toujours désirer plus ? Plus loin, plus haut, plus vite, plus riche, plus jeune, plus beau, et… que c’est dans la nature de l’Unique d’appliquer les lois de l’Ordre de l’Univers sans exception et sans égard pour la nature humaine.

Eh bien NON et NON...... il y a une alternative simple à cet éternel dilemme, il suffit de prendre l’Autre Voie et d’inverser le choix de nos actions. Choisir d’abord la difficulté et on obtiendra la félicité. C’est pourquoi l’Art de Vivre Macrobiotique est la voie du bonheur et de la paix à travers un choix conscient de nos décisions conformes aux lois dialectiques de l’Ordre de l’Univers.

Mais avant de sauter dans l’autre monde, abandonnez certitudes et concepts intellectuels de la logique formelle, sautez le mur de la raison, libérez-vous du carcan des croyances et des superstitions, autres noms de l’ignorance et de l’arrogance. Dans une humanité ayant perdu tous ses repères éthiques, laminée sans répit par les cyclones du monde moderne qui ont pour nom : économie – crise – profit – bourse – chômage – violence – guerre – cancer – sida – peur. L’Homme et la Terre sont entraînés à grande vitesse dans une spirale centripète dont l’issue fatale ne fait plus aucun doute pour personne, pas même pour ses protagonistes.

Chaque homme, chaque femme sur cette terre sont entièrement responsables de leur malheur et de leur bonheur, et là, nous ne parlons pas de karma, non, non, il s’agit du déroulement de sa propre vie ici bas, sur cette planète.

Le malheur, la tristesse, le désespoir et parfois même le suicide sont souvent le résultat d’un mauvais choix, d’une erreur de jugement. Combien de fois au cours d’une vie ou à la fin, nous nous sommes dits... — ah ! si j’avais su, dans telle ou telle circonstance j’aurais dû faire un autre choix.

La plupart du temps nous avons d’ailleurs de la peine à distinguer le moment précis où ce qu’on appelle le destin a basculé d’un côté ou de l’autre. Remonter au point de responsabilité, n’est certes pas chose aisée dans l’imbroglio de déresponsabilisation laissée par l’éducation religieuse et une instruction scientifique rationnelle. En général notre responsabilité est dégagée, minimisée ou reportée sur autrui.

Responsable, mais pas coupable, ça, c’est le discours du corps médical qui a trouvé les coupables idéaux des maladies, si ce n’est pas une bactérie ou un virus c’est les gènes. Coupable, mais pas responsable, la nous avons les sermons de l’église, vous êtes coupable parce que pêcheur, mais ne vous inquiétez pas, Dieu est là pour racheter vos erreurs.

La société matérialiste actuelle, avec en tête les maîtres du barreau américain sont devenus les champions en recherche es-responsable, avec comme unique objectif, le payement d’énormes dédommagements par les compagnies ou les assurances.

Mais l’homme, l’individu, lui est devenu un zombie, n’ayant même plus le sens de sa propre responsabilité; devant des comportements aberrants, devant la maladie, et encore moins devant un accident et la mort, ou s’il en a une, elle est tellement diluée par la bonne conscience ou minimisée par des articles de loi, qu’il peut s’en considérer comme dégagé. C’est là qu’intervient le fameux effet papillon d’Edward Lorenz.

« L’effet papillon » veut qu’une perturbation minime telle qu’un battement d’ailes de papillon puisse, après un long moment, par amplification exponentielle déclencher un cyclone, que l’on peut également comparer au point de bifurcation selon Igor Prigogine, ce changement « de cap » peut être provoqué par une succession d'événements. Ceux-ci, en atteignant un point critique, font prendre des proportions gigantesques à une petite perturbation et rendent impossible toute prédiction quant à l'évolution du système. Nous pouvons mieux comprendre par là, le lien existant entre une décision en apparence sans importance prise il y a peut-être des années et sa finalité, heureuse, si elle était bonne, ou dramatique si elle a été mauvaise.

En poussant encore plus loin notre réflexion, nous voyons que ce qui est déterminant dans toute prise de décisions entraînant forcément une action à plus ou moins long terme, c’est finalement notre jugement, c’est-à-dire notre capacité à mesurer les conséquences possibles, futures ou immédiates d’une décision ou d’une autre.

Mais comment améliorer notre jugement, existe-il une technique spéciale, un élixir de sagesse, un yoga, ou un Do ! Bien sûr que non, ou plutôt oui, il existe un art de vivre qui les contient tous :
— La Macrobiotique — .
La macrobiotique est un art de vivre qui améliore le jugement, et par conséquent propose aux hommes et aux femmes qui la pratiquent, une voie vers la santé, le bonheur et la liberté.

Alors, si vous êtes toujours intéressé par cette autre voie n’hésitez plus… SAUTEZ.





4 mai 2009

VIVERE PAVRO !!

Quelques précisions sur le «VIVERE PAVRO» et les Principes.

“ Si vous n’avez pas la volonté de vivre simplement et de peu, selon l’adage « vivere parvo» qui est la clé de la santé, vous ne pouvez et ne devez pas guérir “

“ Vivere pavro” signifie être détaché de tout ce qui n’est pas absolument et immédiatement nécessaire.

“ Vivere pavro “ ne signifie pas se priver, mais vivre avec juste le nécessaire. Chacun selon ces besoins propres, sans gaspillage.

Les principes avant les personnalités sont la seule manière de faire avancer les idées sans polémiquer et les principes recommandés par la macrobiotique, son clair il n’y a qu’à les appliquer.

Mais si on accepte la face, il faut aussi prendre le dos, il est dangereux de prendre seulement la face macrobiotique tous en voulant conserver les nombreux avantages de la société.

Un pied de chaque côté d’une faille qui s’élargit de plus en plus, un jour le choix devient de plus en plus dramatique, il faut se décider à choisir, sinon on tombe dans le trou.

Il est impossible de tricher avec la macrobiotique, un jour il faut payer l’addition, tout le monde passe à la caisse sans exception, alors regardons avec amusement les événements se produire sans critiquer les personnes et concentrons-nous exclusivement au développement de l’art de vivre macrobiotique et à la création d’une nouvelle société.

La macrobiotique n’est pas uniquement un choix de vie personnel, mais un choix politique de société. La macrobiotique doit être une véritable révolution sur tous les fronts, elle doit se démarquer clairement et non chercher à s’intégrer sinon elle y perd son âme.

Tous les principes sur lesquels s’appuie la macrobiotique sont totalement antagonistes des pratiques imposées par la société moderne : antibiotique, matérialiste, dualiste, séparatiste, déresponsabilisation, mondialisation, toujours plus, plus vite, plus loin, plus cher, etc.


Le premier étant la responsabilité totale des individus face à la maladie, au malheur, etc.
Prendre conscience que c’est la nourriture qui est responsable de nos jugements.
Économie au lieu de gaspillage
Régionalisation
Fabrication artisanale
Culture biologique
Protéger la Vie de tous les êtres vivants sans exception.
Respecter les lois de l’Ordre de l’Univers avant celles des hommes.
Donner au lieu de prendre
Vaincre sans combattre
Chercher d’abord les difficultés

" Plus grande la face, plus grand le dos "


Lire le prochain article : L’AUTRE VOIE.

LA PRATIQUE SPIRITUELLE MACROBIOTIQUE

Ces dernières années plusieurs membres bien connus de la communauté macrobiotique sont décédés de cancer ou de maladie de dégénérescence. Actuellement plusieurs macrobiotiques souffrent de maladies telles que l’ostéoporose ou le cancer, même après plusieurs années de pratique.

Je suis certain que bien des membres de la communauté macrobiotique et de la médecine alternative ont été choqués et désagréablement surpris de l’apprendre. En ce qui me concerne, je dois dire qu’elles ne m’ont pas vraiment étonné. J’ai parfois eu l’occasion, de constater, lors de consultation de santé macrobiotique que des pratiquants avaient contracté certaines maladies, telles que le cancer, la polyarthrite, la prostate, et même des maladies cardio-vasculaires, après plus de vingt ans d’application des principes alimentaire macrobiotique.

J’ai eu d’innombrables discussions avec la communauté macrobiotique pour essayer de comprendre quelles étaient les raisons pour lesquelles des hommes et des femmes pratiquant le mode de vie macrobiotique, tel qu’il est enseigné actuellement, souffrent de problèmes de dégénérescence.

J’ai également réfléchi à ces questions depuis le milieu des années 80, lorsque j’ai appris pour la première fois qu’un ami qui pratiquait la macrobiotique depuis les années 60 était mort d' un cancer du foie. Voici ces réflexions que je voudrais partager avec vous.

Si on exclu certaine grossière erreur due à une mauvaise compréhension ou à même à l’absence complète de l’application de la « Dialectique Universelle » qui permet d’introduire de la souplesse et de la variété dans les directives alimentaires. Exemple : consommer les mêmes plats tout au long de l’année. Il reste tout de même des cas inexplicables.

Je ne pense pas que ce soit une fatalité qu’un être humain souffre dans sa vie d’ une maladie de dégénérescence, quelque soit la manière dont il choisit de vivre. Cependant, je suis sûr que ce genre de maladies va nécessairement continuer à se développer à cause du mode de vie qui prévaut actuellement. Le nombre de malheureux souffrant de cette sorte de maladies est atterrant, il s’agit littéralement de centaines de millions de personnes.

Nous avons appris lors de nos études macrobiotiques que le cancer est le stade terminal du processus de la maladie. De nos jours, 10 millions de personnes meurent chaque année du cancer. Il nous incombe de comprendre ce que la pratique macrobiotique a de commun avec le mode de vie dans la société actuelle. La macrobiotique a malheureusement démontré au cours de ses 60 années d’activité que l’aspect régime/alimentation ne guérit pas toutes les maladies. Maintenant, je ne prétends pas ici que l’alimentation macrobiotique est une erreur et qu’elle devrait être abandonnée. Au contraire, je crois que les principes macrobiotiques appliqués à nos habitudes alimentaires quotidiennes sont pleinement justifiés .

Cependant, en plus d’une manière de se nourrir basée sur les principes macrobiotiques appliqués à la préparation et à l’élaboration de notre nourriture quotidienne. Il est indispensable pour guérir de changer la totalité de sa vie dans tous ses aspects, en plus de nos habitudes alimentaires. II faut redéfinir notre attitude, nos émotions, notre manière de penser, notre connaissance de la nature humaine, notre vision du monde, nos relations avec nos amis et avec la nature, pour n’en nommer que quelques-uns.

Quel est le chemin commun parcouru par la communauté macrobiotique et la société en général, depuis le début des temps modernes de la macrobiotique ? C’est la notion que le système matérialiste est le socle sur lequel tout se construit. C’est le sentiment général qui prévaut largement aujourd’hui, quelque soit la couleur de la peau, la religion, du sexe ou de l’âge. Plusieurs exemples viennent corroborer cette idée : « nous sommes ce que nous mangeons », « l’empreinte génétique », « l'atome est le siège de la matière », « la théorie du big-bang », « l’origine génétique du comportement » et le fait que la biotechnologie et la bionique introduiront un nouvel âge sans vieillissement, sans maladie, où nous pourrons cloner le meilleur de la race humaine, etc., etc., jusqu’à la nausée.

En observant les vingt dernières années d’enseignement macrobiotique et la pratique qui en résulte, il est clair pour moi que les principes et les idées macrobiotiques n’ont pas été assez bien compris par la majorité des enseignants. Il y a évidemment de bonnes raisons à cela et la principale étant que la pratique spirituelle macrobiotique enseignée actuellement n’est pas clairement exprimée dans les principes et les idées macrobiotiques. Le « Vivere Pavro » exprimé par George Ohsawa à la page 29 du « Zen Macrobiotique » n’a été n’y compris, et rarement appliqué. Pourtant, la phrase est claire :
Si vous n’avez pas la volonté de vivre simplement et de peu, selon l’adage « vivere parvo » qui reste toujours la clé d’or de la santé, vous ne pouvez et ne devez pas guérir.

Le fossoyeur de l’humanité est donc, non pas le cancer, mais la société capitaliste qui repose sur une consommation à outrance de bien matériel produit par les industriels pour notre bonheur et notre plaisir.

La macrobiotique a son origine dans les temps anciens, dans l’ancienne culture indienne préhistorique, originaire du Tibet. Période située après la destruction de l’Atlantide par l’usage abusif du pouvoir qui entraîna un déluge général. Le continent de l’Atlantide s’enfonça sous la mer pour former ce qui est maintenant l’océan Atlantique. L’ancienne culture hindoue était une culture spirituelle très élevée, les seules traces que nous en ayons, de la grandeur spirituelle de cette culture, est la Bhagavad-Gita. Dans les Upanishads de la Bhagavad Gita il est écrit :
« De Brahman, qui est le Soi, vient l’éther, de l’éther vient l’air, le feu; du feu vient l’eau, de l’eau vient la terre, de la terre la végétation, de la végétation la nourriture et de la nourriture le corps de l’homme. Le corps de l’homme, composé de l’essence de la nourriture est l’enveloppe physique du Soi. Toutes les créatures sont nées de la nourriture et vivent de la nourriture et après la mort, retourne à la nourriture. La nourriture est la cause principale. Elle est donc le médicament pour toutes les maladies du corps »

En examinant attentivement ce passage, on comprend que le corps humain ne peut pas être confondu avec l’être humain lui-même. Le corps physique que nous voyons avec nos yeux physiques n’est pas l’être humain, c’est l’enveloppe physique de l’être humain. Ce passage montre également que l’être humain est une manifestation du Soi, qui EST Brahman. Ainsi, l’origine physique de l’être humain est totalement spirituelle.

Si nous poursuivons notre étude par la culture chinoise ancienne, nous tombons sur les mots d’un grand philosophe, ChuangTze : « Le ciel vous a donné une forme, la terre vous a prêté un corps, et vous continuez à babiller ... »

Cette citation montre clairement que l’être humain est un être spirituel dont la forme nous a été donnée par le Tao, et dont la matière a été fournie par la terre à travers la nourriture. Dans le I-Ching, Le Livre des Transformations, un des plus grands livres anciens comparables à la bible, il est écrit, dans le chapitre appelé Ta Chuan/le Grand Commentaire .
« Les deux puissances fondamentales dans leur alternance et leur opération réciproque servent à expliquer l’ensemble des phénomènes de l’univers. Mais il demeure un reste qui ne se laisse pas expliquer par ce jeu, l’ultime “pourquoi”. Cette profondeur dernière de la VOIE est l’esprit, le divin,l’inexplorable, qu’il faut adorer en silence ».
Le lumineux est le yang et l’obscurité est le yin, les deux sont « les forces fondamentales ». Ce passage a été écrit il y a des milliers d’années, vers 1800 Av. JC, et l’être humain a continué d’évoluer, bien qu’inconsciemment.

Il nous incombe maintenant d’entrer dans le monde spirituel pour découvrir et comprendre notre véritable héritage en tant qu’êtres spirituels. L’être humain est constitué du corps astral, d’un corps éthérique et d’un corps physique et la réalité du corps physique est qu’il est aussi spirituel. Le corps physique que nous voyons avec nos yeux physique n’est en fait pas le corps physique lui-même, comme expliqué dans la belle phrase de Rudolf Steiner, la matière physique de notre corps que nous voyons avec nos yeux physique est une expression du royaume des minéraux et des végétaux montrant que nous sommes en présence d’un être humain. Ainsi la nourriture n’est PAS le fondement de notre existence physique - il s’agit plutôt d’une palette de couleurs ou de notes pour peindre ou écrire un morceau de musique que nous utilisons pour façonner notre corps physique et en faire un instrument pour accomplir nos tâches sur terre, vivre notre karma et réaliser notre destinée.

Nous changeons notre alimentation pour nous procurer une enveloppe adéquate pour notre vie spirituelle et accomplir notre destin sur terre. Cependant, si nous mangeons macrobiotiquement sans prendre le temps et faire l’effort de comprendre qui nous sommes spirituellement, ce n’est pas seulement une perte de temps, cela amènera tout le contraire de ce que nous recherchons : la maladie et le malheur.

Dans la bible il est dit qu’il ne fallait pas mettre le nouveau vin dans de vieux tonneaux, car en agissant ainsi, les vieux tonneaux seront détruits et le vin nouveau sera perdu, ou le vin nouveau sera abîmé par les vieux tonneaux. L’inverse serait de mettre du vieux vin dans de nouveaux tonneaux. Bien sûr personne ne songerait d’acquérir un nouveau tonneau pour y mettre du mauvais vin. Imaginons que notre corps, l’enveloppe physique est le tonneau et notre vie spirituelle est le vin. Quand nous changeons notre manière de manger pour adopter le mode de vie et la pratique macrobiotique, nous créons un nouveau tonneau. Cependant, si nous continuons à verser du vin éventé sous la forme de nos idées habituelles, de nos anciens concepts (émotions, sentiments, attitudes, etc.), celles-là mêmes qui nous ont été inoculées par la culture matérialiste dans laquelle nous vivons, alors nous plaçons dans notre nouvelle enveloppe physique (notre corps) les mêmes forces destructrices qui s’expriment dans la société moderne matérialiste.

Ainsi, il n’est pas surprenant que des personnes pratiquant le mode vie macrobiotique aient développé des maladies de dégénérescence. On doit s’y attendre tant que nous considérerons les concepts et les idées de la science moderne comme étant valides par rapport à notre vie spirituelle - c’est-à dire comprendre l’humain, l’animal et le monde végétal et son origine.

Il y a 40 ans, j’avais l’espoir que les idées et la pratique macrobiotique rencontreraient une large audience dans le monde. J’étais même assez naïf pour penser que la science médicale moderne n’aurait aucune hésitation à confirmer la vérité de la macrobiotique en tant que fondement solide pour le développement d’un corps et d’une âme saine, et par extension d’une société saine, d’une politique saine, d’une éducation saine, d’une agriculture saine, d’une économie saine.

Hélas, l’esprit qui se cache derrière notre culture occidentale décadente, déliquescente et aride a prouvé que personne ne pouvait y résister, même pas les macrobiotiques. Et l’esprit de notre monde occidental décrépi est le matérialisme. Qu’est-ce que je veux dire par matérialisme ? Le matérialisme est la notion grotesque que tout ce qui existe est : ce que nous pouvons compter, mesurer, peser et que la vie est faite d’atomes et de molécules fonctionnant selon les lois de la physique et de la chimie.

Le matérialisme insiste, entre autres choses, sur le fait que la totalité de l’être humain EST le corps physique. Ainsi apparaissent des idées aussi stupides qu’« alicaments et médicaliments » et la « base chimique des émotions » ou encore la « base génétique de la vie ». Ce sont des concepts illusoires et complètement erronés.

Ainsi, le mouvement macrobiotique s’est évanoui dans la nature et s’est autodétruit parce que les macrobiotiques pour la plupart n’ont pas changé leur état d’esprit; ils n’ont pratiqué aucune auto-réflexion et le résultat est, qu’ils ont été contaminés par l’esprit matérialiste. C'est pourquoi, ils ont souffert des mêmes maladies de dégénérescence dont sont atteints la plupart des individus vivant dans cette société.

De plus, durant les 50 dernières années, l’attraction croissante de la population pour le matérialisme les a conduits a fermé leur coeur, et de moins en moins de personnes ont été attirées par le mode de vie macrobiotique, la place a été prise par les grossistes en complément alimentaire, en vitamines et oligo-éléments, produits phytothérapiques, antioxydants, spiruline, magnets, Soja food, etc.etc.

Si nous appliquons notre compréhension de yin et yang et de la théorie des cinq transformation à l’art de la cuisine, si nous préparons nous-mêmes nos repas, si nous avons de la reconnaissance pour la nourriture, si nous pratiquons l’auto-diagnostic pour que les principes fonctionnent, si nous le faisons ET QUE NOUS CHANGEONS notre manière de penser pour nous débarrasser des illusions du matérialisme, alors nous pouvons nous guérir de n’importe quel symptôme, de n‘importe quelle maladie, dégénérative ou non.

Nous ne pouvons pas nous débarrasser de la maladie par n’importe quel moyen - le fait est que notre corps est soumis aux forces de la maladie et que nous serons soumis à ces forces aussi longtemps que nous aurons un corps physique. Cependant, les forces de guérison sont à notre disposition parce que nous sommes des êtres spirituels. J’espère que vous avez compris, qu’ aussi longtemps que nous pensons et agissons « matériellement, nous ne pourrons jamais réellement guérir » .

Lire mon article écrit en septembre 2007 : La guérison macrobiotique.

http://macrobiotiquepourtous.blogspot.com/2007/09/la-gurison-macrobiotique.html

A suivre : Quelques précision sur le " Vivere Pavro "

http://macrobiotiquepourtous.blogspot.com/2009/05/vivere-pavro.html